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Le E-Commerce : un développement  directement lié à celui d’Internet

          Le Commerce électronique, appelé plus couramment le « e-commerce », définit les transactions commerciales réalisées sur internet. Le e-commerce est un canal de vente, un mode de commerce : selon le principe du libre échange, il comprend la vente, l’achat et les échanges en matière de biens et de services.  Sa croissance est directement liée à celle de l’essor du web. Grace à la vitesse de chargement et à la capacité sans cesse accrue de données (data), le réseau internet offre à chacun d’entre nous, à travers le monde de disposer d’un magasin (en ligne) quasi infini.

          On peut réaliser des achats sur internet, donc avoir recours au E-commerce grâce à différents outils actuels : l’ordinateur personnel (PC), la tablette, le Smartphone (« Téléphone intelligent »). A la FEVAD (Fedération du E-commerce et de la Vente A Distance), on dit que l’on est aujourd’hui dans une époque « SoLoMo » : on pratique le commerce Social (Via les réseaux sociaux), Local (dans un pays) et Mobile (où que l’on soit).

          Le cyberconsommateur est le nom donné au consommateur réalisant des achats de produits sur Internet. Certains l’appellent aussi le consonaute (contraction Consommateur-internaute)

          L’aspect déterminant est que le e-commerce voit son évolution directement liée à celle d’Internet ; il y a en effet corrélation entre les deux. Le e-commerce commence tout d’abord son développement lors de l’apparition du Minitel dans les années quatre-vingts : et cela même s’il existait déjà dans les années soixante-dix, où il était utilisé pour les transactions faites entre les entreprises (Business to business, B2B, de pros à pros). Il s’agissait alors d’échanges de papiers administratifs tels que des factures. C’est donc dans les années quatre-vingts, lorsque le Minitel fit son apparition que le e-commerce commença à prendre de l’ampleur : de plus, vint s’ajouter au minitel la multiplication des cartes de paiement débouchant sur débuts des achats en ligne. Dans les années quatre-vingts dix, les ordinateurs prennent de plus en plus place dans les foyers français : les transactions vont alors s’amplifier. Même si la peur d’acheter en ligne (crainte concernant la sécurité des flux financiers) est alors très présente dans ces années quatre-vingt-dix, cela n’empêche pas le développement du phénomène qui se met peu à peu en place.

 

          Le graphique ci-dessous représente l’évolution du pourcentage de population détenant un fournisseur d’accès à Internet entre 1990 et 2008 (source : Banque Mondiale). Il montre donc très explicitement l’arrivée d’Internet dans les foyers, qui s’accompagne d’une hausse des transactions en ligne. En France, par exemple, le nombre d’utilisateurs d’Internet a alors augmenté de 80% entre 1990 et 2008. Aujourd’hui, 81,9% de la population détient un accès à Internet. Le e-commerce fait partie de la vie quotidienne et ne cesse de prendre de l’ampleur puisque les cyberconsommateurs sont de plus en plus présents.

          Les sites marchands connaissent une croissance sans précédent (confirmé par le graphique ci-contre).

          Parmi les principaux biens et services vendus par Internet aux particuliers, on peut citer : les biens culturels (livres, CD, DVD…), les appareils technologiques (PC, électronique…), le tourisme et les voyages (billet de train, d’avion …) mais aussi la vente aux enchères entre les particuliers (EBAY, Le Bon coin…).

          Il faut bien faire la différence entre l’e-commerce qui est l’échange de biens et de services sur Internet alors que la vente à distance (VAD) est une vente pendant  laquelle l'acheteur et le vendeur ne se rencontrent pas physiquement (par exemple à travers un catalogue, un centre d’appels …). La Redoute, Damart et Yves Rocher sont des acteurs historiques de la VAD et proposent désormais leurs produits aussi sur leur e-boutique. Aujourd’hui, on peut donc dire que le chiffre d’affaire du e-commerce englobe celui de la vente à distance (VAD) ; d’où la mutation de la FEVAD, historiquement exclusivement représentative de la VAD vers le e-commerce. 

          Comme évoqué précédemment, le e-commerce n’est ni plus ni moins du commerce. C’est un moyen de commercer. Il permet de décliner trois segments de commerce :

Nous distinguerons donc le « Business to Business » (Soit B2B) ; le « Business to Consumer » (Soit B2C) ; et le « Consumer to Consumer » (Soit C2C) :

 

  • Le premier d’entre eux, le e-commerce B2B, correspond au commerce en ligne entre différents professionnels ou entreprises. Les échanges se font alors entre deux entreprises, ou alors entre fournisseurs et entreprises. Ces relations sont qualifiées de coopération ou de partenariat ; les prix sont alors négociables. En France, depuis 2006, le B2B prend une place importante puisqu’il s’est stabilisé à plus de 50 milliards d’euros. (ex : Oscaro.com achète son service de livraison pour ses clients sur internet à UPS, groupe mondial)

 

  • Le B2C, quant à lui, correspond au e-commerce se faisant par l’intermédiaire de sites web marchands ; des biens et des services sont vendus à des particuliers par des entreprises grâce à leur site Internet marchands. ¨Pour ce type de e-commerce, la création du site permet soit de créer la vente exclusivement sur Internet (on les appelle les « Pure Players » ex : Amazon, PriceMinister, Oscaro, Rue du commerce, Zalando etc ... ; ils n’ont qu’un site internet vendeur et n’ont aucun magasin physique), soit l’ajout d’un canal de vente supplémentaire en plus du réseau de magasins existants déjà (des enseignes ou marques « multicanales » de produits ménagers, high tech, de mode, de voyages etc ... telles que Darty, Fnac, H&M, Lacoste, Zara, Séphora, Sncf etc...) . Ici, l’origine des revenus et des profits est donc la vente des biens et services aux particuliers.

 

  • Enfin, le C2C renvoie aux transactions directement faites de particulier à particulier. Internet permet un essor considérable du marché de particulier à particulier. Le C2C est un marché très grand et très ouvert où chacun peut commercer avec tout le monde : concrètement, on peut vendre, acheter ou échanger avec quiconque a une adresse email. C’est un marché colossal qu’internet a fait littéralement exploser. Souvent les petites annonces créées débouchent sur un système de vente aux enchères entre les consommateurs-particuliers ; et la concurrence n’est donc pas amoindrie. Ces échanges de biens et de services se font donc par l’intermédiaire d’un site qui joue un rôle d’interface entre les consommateurs ; les revenus du site proviennent donc soit d’une part prise sur les transactions, ou alors des publicités diffusées sur le site.

 

          Dans un contexte économique de concurrence permanente, la croissance du secteur du e-commerce ne s’arrête pas. En 2013, selon la FEVAD, les français ont au total réalisé 600 millions de transactions en ligne ce qui correspond à un total de 51,1 milliard d’euros. Entre 2012 et 2013, le montant total des ventes a progressé de 13,5%. En 2013, on recensait au total environ 138 000 sites de e-commerce actifs en France, et le nombre ne cesse de s’accroître. Cela s’explique notamment par la hausse du nombre de cyberconsommateurs et l’augmentation de la fréquence d’achats.

 

          Nous sommes alors invités à nous demander si le e-commerce présente uniquement des atouts et dans quelles mesures celui-ci est-il rentable et voit son avenir assuré.

© 2015 TPE LA ROCHEFOUCAULD PARIS

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